Secourisme au travail : quelles sont les obligations de l’employeur ?

Chaque entreprise doit disposer de matériel de premiers secours. Photo Pixabay

Votre société compte une trousse à pharmacie et et un sac de secours pour parer aux bobos, petits et gros ? C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Sachez que, légalement, quelle que soit l’entreprise dans laquelle vous travaillez, votre employeur est tenu d’organiser un dispositif visant à prodiguer des soins d’urgence auprès des salariés malades ou accidentés du travail. Et ce en accord avec le médecin du travail.

Que dit la loi sur le secourisme au travail ?

Qu’est-ce que cette loi implique, concrètement ?

  • Il faut que l’entreprise soit capable de mettre en place, avant que les secours n’arrivent, un protocole à suivre en cas d’urgence.
  • La présence, sur le lieu de travail, de matériel de premier secours, à la fois accessible (il faut que l’on sache où les trouver) et adapté à la nature des risques
  • Il faut qu’au moins un salarié soit formé au secourisme, notamment au sauvetage secourisme du travail (SST). En particulier dans les ateliers où sont effectués des travaux dangereux et dans les chantiers mobilisant plus de 20 personnes pendant plus de 15 jours et impliquant la réalisation de travaux dangereux.

Devancer la loi

Si la loi préconise cette présence d’un salarié formé dans les entreprises de BTP, il est recommandé d’étendre cette pratique dans tous les types d’entreprises, même dans le tertiaire. Une simple chute dans un escalier, par exemple, peut avoir des conséquences très importantes, et il est important que les travailleurs sachent comment réagir avant l’arrivée des secours (pompiers, Samu…) et la mise éventuelle d’une jambe dans une attelle à dépression.

Enregistrer